Ames sensibles aux décors de rêve... Abstenez-vous de consulter cette page de notre site !!!!
Les Roques, c'est un archipel qui comporte plus de 300 îles, îlots ou écueils.
Allez, on y va. On a du pain sur la planche.
Le 3 juillet 2013, après une navigation de nuit sans encombre, nous atteignons l'entrée des Roques par la passe de Sebastopol. Captaine Chouchou est serein.
Cet archipel nous tend les bras sous un soleil généreux. Le mouillage de Bouchiyaco nous accueille avec ses
cargos qui n'ont pas résistés aux caprices de la mer et du vent.
Nos amies les mouettes nous accompagneront tout au long de notre périple.
Il est important de savoir que naviguer dans cet archipel peut s'avérer périlleux
. La couleur de l'eau nous renseigne
sur le type de fond et la profondeur. La consigne des capitaines à suivre à la lettre : si c'est bleu foncé, c'est ok.
Si c'est bleu clair, vert eau, la prudence est de rigueur, si c'est couleur sable, attention danger...
En bons seconds, Lucile et moi même resterons à la proue du bateau à scruter méticuleusement la couleur de l'eau.
Naviguer à vue au coeur même de ces ilots nous a néanmoins procuré un plaisir inouï.
Joël et Lucile toujours présents pour immortaliser l'instant magique...
Chaque mouillage nous a apporté notre lot de satisfaction.
Notamment le mouillage de Purqui. Ce jour là, nos
tickets pour une après midi piscine en poche, nous jetons l'ancre au beau milieu d'un bassin.
L'eau translucide et pure nous dévoile une multitude d'oursins qui sembleraient se camoufler sous une étonnante
coquille blanche. Cela serait-ce une mue ? A confirmer.
A notre grand désarroi en début de soirée, nous quitterons ce mouillage de rêve car les fonds sont peu profonds et
nous voudrions éviter le désagrément de toucher durant la nuit.
On se décide pour l'îlot Augustin.
Mauvais plan et ce sera le seul bémol au cours de ces 3 semaines passée ici.
Nombreux sont les yachts de luxe à venir passer la fin de semaine dans ces îles paradisiaques. Ils se regroupent et
organisent des soirées délirantes sur fond de musique boum boum.C'est à celui qui aura installé les plus grosses
enceintes. A 10 heures le lendemain matin, la musique résonnait toute aussi forte. On a décampé vite fait bien fait.
Il faut être pris pour être appris !!!
L'îlot Carenero Bordé de mangrove : le calme après la tempête. lol
Bien abrité du vent et de la houle, c'est un véritable havre de paix.
La douce sensation de se sentir sur un lac.
On a adoré !!! Sans oublier le site de plongée en apnée sensationnel sur l'îlot felipe.
Chouchou régale les oiseaux en leur faisant profiter des restes de nos repas,
ce qui ne mettait pas aux anges notre
ami Joël.
S'en suivait un concours du nombre d'oiseaux qui squattaient les annexes dans l'attente de gourmandises,
Cocktailou se maintient largement en tête. Sur le moment c'est drôle
mais ensuite il fallait user de ruse pour les
chasser.
Sinon, gare aux cacas...
La langue de sable Cayo de Agua : si le paradis existe et qu'il ressemble à ça....
Nous y allons de ce pas. Imaginez-vous un instant, ouvrant vos persiennes à l'aube et découvrir un spectacle aussi magique !!!
Vous en redemandez ?
Alors avec votre accord, je continue.
A quelques encablures de Las Sardinas voici notre plage que nous avons décrétée : privée !!!
Pour toute demande d'informations, veuillez prendre contact auprès les catamarans Cocktail et Nautibus. Aucun accès ne
sera autorisé sans leur accord au préalable.
brunocordelois@gmail.com
jo.vallette@laposte.net
Afin de promouvoir ce site, Chouchou prévoyait de faire quelques photos accrocheuses en se munissant d'objets incontournables pour la photo carte postale ; entre autre le parasol.
Or, la durée de vie d'objets de la sorte sur un bateau est minime.
Preuve en est, lorsqu'il a tenté de le déplier... Il était troué par la rouille
et presque toutes les baleines étaient
cassées
AH... AH... Ah... Pour la promotion publicitaire, c'est loupé !
Qu'à cela ne tienne, On décide de se prélasser dans cette eau translucide,
La température de ce spa avoisine les 30°. Il est bon de s'y baigner.
Sic Joël : il y a pire comme destination pour une retraite paisible et bien méritée.
Il est temps pour nous de rallier l'île de Gran Roque,
unique endroit afin de se réapprovisionner en légumes et fruits
frais.
Charmant petit village aux rues bien ombragées,
bordées de maisons multicolores aux nuances vives.
L'église au bord de l'eau donnerait même envie d'aller se confesser...
Nous nous acquitons de la taxe d'entrée dans cet archipel pour la modique somme de 65€, valable pour une durée de quinze jours sur place. Mais pas un jour de plus sinon cela passe à 65€ mais, par jour !!! Ils souhaitent sûrement éviter la concentration massive d'embarcations. Nous sommes tout de même dans un parc naturel classé ! C'est dans ces bureaux en préfabriqués que sera validée notre autorisation,
Jouxtant le village, la piste de décollage qui permet aux petits porteurs d'atterrir ou de décoller.
A souligner, le panonceau indiquant que vous vous trouvez bien à l'aéroport des Roques...
Surprenant et qui peu prêter
à sourire.
Balade au phare sur les hauteurs de Gran Roque avec Lucile.
En cette fin d'après midi, les nuances de couleurs sont différentes.
Aux camaïeux de bleus s'ajoute des teintes de verts.
Plus à l'ouest, bienvenu sur les deux îlets : " los dos mosquises ".
Une ONG chargée de la protection des tortues et de la préservation de l'espèce oeuvre ici depuis de nombreuses années.
José nous présentera un cours des plus complets, avec tout son dévouement et sa passion. Un travail des plus sérieux qui nous l'espérons permettra à ces adorables tortues de perdurer.
Plusieures espèces viennent pondre sur l'îlet voisin. Les oeufs écloreront 45 jours plus tard. Mais au 44éme jour,
les membres de l'ONG se rendent sur les lieux et veillent à récupérer le maximum de bébés.
Avant cela, il est primordial que les bébés tortues rallient toutes seules la mer car le fait de se mouvoir sur le sable permet la cicatrisation de leur nombril. Juste avant qu'elles n'atteignent l'eau, ils les récupèrent et les installent confortablement dans leur centre. Elles y seront choyées et dorlotées jusqu'à leur 1 an. Elles seront ensuite baguées afin de suivre leur migration et réintroduites dans leur milieu naturel.
Le feeling est immédiatement passé avec José. Nous passerons deux soirées mémorables en sa compagnie. Il nous présentera son ami Martin et ensemble nous disputerons des parties de dominos avec la ferveur locale qu'il existe au Venezuela pour ce jeu.
Sous l'oeil avisé d'énormes bernard l'hermite qui pour la petite histoire sortaient de je ne sais où, juste à la tombée de la nuit et s'inviteront non loin de notre table à la quête de menus morceaux.
Je ne pouvais clore cet épisode aux Roques sans omettre de vous parler des lambis. Sur certains spots, il suffit tout simplement de se baisser afin de les ramasser dans tout juste dans 20 centimètres d'eau mais sachez que la pêche de ces mollusques est interdite aux Roques.
Le délai qui nous était impartit dans cet archipel paradisiaque arrive à échéance. L'envie de découvrir d'autres îles
toujours plus sauvages et authentiques nous gagne...
On poursuit notre vie de Robinson. Prochaine étape Les îles des Aves...